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Les Algeriennes
27 janvier 2018

QU'AVEZ VOUS FAIT DE NOS MERES ?

Qu’avez-vous fait de nos mères !
 
3 Juillet 1962, l’indépendance de l’Algérie. Huit années de sacrifices, Huit années de douleurs, de deuil, d’espoir.
Des femmes ont pris le maquis pour un idéal, pour vivre libre, porter fièrement les couleurs de son pays durement acquis. Pour que leurs enfants vivent dans en paix, savourent la liberté, le bonheur, pour qu’ils réussissent leur vie et portent fièrement leur identité.
Des femmes sont mortes dans d’atroces souffrances, d’autres ont été torturées ou bien gravement blessées. La guerre est une barbarie, sans relâche on cherche à tuer, tuer pour intimider, tuer pour affaiblir, tuer pour tuer.
 
Et toi ABou lahya, qu’as tu fait ? Rien. Bien souvent tu étais ou trop jeune, ou pas encore né. Sais-tu la chance que tu as de vivre dans un pays indépendant ? Non, la colonisation tu ne la pas connue ou bien tu collaborais. Si tu avais souffert, tu aurais coupé ta barbe.
 
Pour les remercier d’avoir sacrifié leur jeunesse pour ton bien être, tu les as voilées, tu as voilé leurs filles si chères, tu as violé leurs filles, égorgé les récalcitrantes. Homme de peu de courage, tu ne t’attaques qu’aux femmes, qu’aux enfants. Tu les contraint à vivre dans la polygamie pour satisfaire ta libido animale. Tu les considèrent comme un animal reproducteur, mais méfie toi Oedipe n’est jamais très loin, il t’attend au tournant, et ce jour il te regardera dans les yeux et tu n’y pourras rien.
 
Tu passes ton temps à éructer, que dis-je à meugler des textes que tu ne comprends même pas, car si tel était le cas, tu en rougirait de honte, à moins que tu sois dénué de ce sentiment primaire. Tu maudis la femme, elle n’est personne, tu maudis la femme comme tu maudis le chien. Tu bois les paroles rageuses de tes frères salafistes comme tu bois l’urine de chameau. Même le fou ne bois pas l’urine de chameau.
 
Tu veux que je te dise Abou Lahya, qu’avez-vous fait de Nos et Vos mères ! Vous les avez violées
 
Atangana Marcel
 

Sans titre

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